Le Suédois Bror Gunnar Jansson sort un deuxième album d'americana gothique : avis de canicule, risque d'orage et de coup de foudre violent ! Bror Gunnar Jansson s'est d'abord fait remarquer par son absence : il y a quelques années, Télérama le citait dans un article sur les pépites les plus rares de la discothèque de Radio France - c'était pour son premier album, un vinyle pressé à 100 exemplaires. "Après, j'ai fait un disque à 49 exemplaires avec un label allemand. C'est marrant les éditions limitées, mais ce n'est pas très important, je veux qu'un maximum de gens aient accès à ma musique." Pourquoi lui plutôt qu'un autre ? Parce que sa musique sort un peu, voire beaucoup, de l'ordinaire du blues contemporain, même déviant. One man- band (il joue de la guitare et de la batterie en même temps, sans oublier de brailler comme un loup-garou en rut), Gunnar s'abreuve à d'autres sources que celles du blues. On entend dans son disque des éclats de post-punk, la rumeur d'un freak-show de fête foraine, le lointain parrainage de Tom Waits, James Chance, Nick Cave, 16 Horsepower, Tav Falco ou Johnny Dowd.

Après 10 ans hors des studios, les 6 mancuniens sont de retour avec "Music complete". Ce neuvième album - dixième si l'on compte "Lost sirens" paru en 2013, est du pur New Order, mélangeant des codes de Dance Music à de la new wave. Les membres du groupe ont toujours été friands de participations à de nombreux "side project" et carburent aux collaborations avec différents artistes. Pas étonnant donc de retrouver ici divers artistes ayant croisé la route de New Order au cours des dernières années. Iggy Pop, Elly Jackson (La Roux) et Brandon Flowers (The Killers) ont prêté leur voix à différents titres alors que Tom Rowlands (Chemical Brothers) en a réalisé deux. Malgré les changements - nouveaux collaborateurs, nouveaux membres, nouveaux anciens membres -, il y a également une certaine continuité. Peter Saville, l'artiste en résidence de Factory Records et l'homme responsable de l'identité visuelle avantgardiste de New Order au cours des 35 dernières années s'est une fois de plus chargé de la pochette de l'album.

Pour accompagner la sortie du documentaire sur la vie de la chanteuse et musicienne jazz Nina Simone, "What happened, Miss Simone ?", un disque de reprises a été créé en parallèle. Lauryn Hill y interprète six pièces, dont "Feeling good." Cette album comporte également des reprises de Usher, Mary J Blige, Grace, Gregory Porter, Jazmine Sullivan, Alice Smith...

Mahalia Barnes, fille aînée du légendaire chanteur australien Jimmy Barrnes, est l'une des voix les plus impressionnantes de l'hémisphère sud. Avec son groupe The Soul Mates, elle s'est associée au célèbre guitariste américain Joe Bonamassa pour enregistrer cet album. Elle y reprend avec brio les titres du répertoire de Betty Davis, une funk crue et sexy du début des années 70. Mahalia Barnes a participé à The Voice et a toujours baigné dans la musique. Ses influences vont vers la soul, le blues et le rock n' roll aussi c'est tout naturellement qu'elle s'est tournée vers Betty Davis. Tous les titres sont produits par Kevin Shirley (Jimmy Page & Black Crowes, Iron Maidenà) et Joe Bonamassa joue de la guitare sur tous les morceaux. "Ooh yea : the Betty Davis songbook" est sans aucun doute, le projet le plus ambitieux de Mahalia à ce jour. C'est un disque plein de passion, de feeling et de puissance qui célèbre à merveille l'une des plus grandes chanteuses du funk et du R&B de tous les temps.

Les derniers enregistrements Beethoven de Rudolf Buchbinder ont été particulièrement bien accueillis en France, et les 32 Sonates notamment (enregistrées " live ") ont même reçu le Choc de l'année 2012 de Classica. Egalement, son intégrale des Concertos à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Vienne (il joue et dirige) marquera sa discographie pourtant abondante. Enregistré en septembre 2014 à Dresde, le pianiste aborde, après Schubert, Haydn, Beethoven et Brahms, Jean-Sébastien Bach, pour la première fois de sa carrière au disque. La maturité de son jeu, autant que la solidité de son sens musical, suscitent un intérêt particulièrement vif.

Après trois années de concerts en France et à l'étranger, Sylvain Beuf poursuit avec l'album Plénitude, l'aventure débutée en 2012 avec son Quartet Electrique. C'est autour de neuf nouvelles compositions que le saxophoniste retrouve ses complices : Manu Codjia à la guitare, Philippe Bussonnet à la basse et Julien Charlet à la batterie, rejoints pour l'occasion par le pianiste et organiste Laurent Coulondre. L'album Plénitude confirme l'existence d'un groupe soudé autour de l'énergie de son leader. " J'ai souhaité créer de longs espaces musicaux afin que nos échanges nous emmènent toujours plus loin. Grâce à notre complicité, composer ce nouveau répertoire a été un immense plaisir. " La musique de Plénitude est un voyage sans frontière qui vous transporte, au fil des mélodies et des rythmes, à la rencontre du jazz, du rock et de la pop. Deuxième opus du Quartet, Plénitude est également son dixième album en tant que leader.

Depuis 2005 Dom Flemons a consacré sa jeune vie au Blues et à la plus pure tradition Folk, Roots & nord-américaine. Durant ces dix dernières années, en tant que membre fondateur, instrumentiste et interprète - de grand talent - au sein des fameux Carolina Chocolate Drops, Dom Flemons a voyagé autour du monde pour défendre ce qui lui tient le plus à coeur et qui le guide aujourd'hui vers une carrière solo et cet album : le Piedmont Blues, le Ragtime, le Jazz, le Blues ou encore la Folk Music. L'année 2015 verra certainement d'un oeil favorable l'éclosion de cette nouvelle carrière solo assumée, dédiée à l'Old Time Music magnifiée par son oeil actuel et telle qu'il l'a rêvée. "Prospect Hill" est l'incarnation physique, brute et sensible de ce souhait, de ce songe, la fusion contemporaine d'un témoin subtil, musical qui évoque tout simplement ce que l'Amérique a de mieux dans son héritage folklorique. Historique...!

En 2005 sur The Last & Lost Blues Survivor, compilation du label américain Music Maker destinée à réhabiliter des musiciens oubliés, on découvrait une voix qui n'allait plus nous quitter : celle de Pura Fé, indienne Tuscarora, artiste et activiste. Trois albums ont suivi chez Dixiefrog, imposant à nos oreilles une exceptionnelle chanteuse entre folk, blues et musique traditionnelle des Amérindiens de Caroline du Nord. Pura Fé signe aujourd'hui son arrivée chez Nueva Onda Records avec Sacred Seed (Graine sacrée), onze titres qui s'accompagnent d'une nouvelle direction artistique sous l'impulsion de Mathis Haug qui a supervisé l'enregistrement dans un mas du sud de la France. La chanteuse y abandonne sa guitare lap-steel pour se concentrer sur de merveilleuses harmonies vocales, écho au violoncelle d'Eric Longsworth parmi une orchestration épurée que complètent Stéphan Notari (piano, percussions) et Mathis lui-même (guitare, banjo). Sur des compositions qui puisent leur force dans la tradition amérindienne pré-blues, et sur des textes qui racontent les convictions humanistes de leur auteur, en plus de reprises de Duke Ellington (" In a Sentimental Mood ") et Norman Greenbaum (" Spirit In The Sky "), Pura Fé signe son album à la fois le plus intime et le plus aventureux.

Après 7 albums downtempo, ambiance-chill-out, celui-ci est définitivement dancefloor. "Shopsca", une version remaniée de "Outta here" met chacune des pistes du duo viennois, constitué de Richard Dorfmeister et Rupert Hbert, dans une nouvelle perspective entre techno, électronica et dub.

Auréolé de son triomphe en live et de son impressionnant succès outre-Manche, Seasick Steve revient avec son 7e album studio ''Sonic Soul Surfer'', entièrement écrit et produit chez lui dans sa ferme en Norvège. Entouré de son batteur de toujours Dan Magnusson, le bluesman mythique américain présente une collection de 12 titres inoubliables mêlant blues rugueux, americana et country, pour un résultat détonnant, à l'image de ''Summertime Boy'', un morceau célébrant la vie au soleil en Californie.

Nouvel album de 14 titres comportant le tube de cet été "Waiting for love".

Le pionnier de la deep house est de retour avec un second album bourré de hits ! Il y a un an, la carrière du DJ et producteur allemand explosait avec le tube planétaire ''Prayer in C'', point de départ de la vague deep house qui a déferlé sur les ondes et les dancefl oors du monde entier. Robin Schulz a en seulement une année, atteint des sommets et battu tous les records : n°1 single dans 40 pays, n°1 sur Shazam à plusieurs reprises, une nomination aux Grammys pour son remix de "Waves", plus de 330 millions de vues sur Youtube, plus de 400 millions de streams. Robin Schulz s'apprête à faire un pas de plus dans la cour des grands avec un second album débordant de tubes dont le dernier hit ''Headlights'' (feat. Ilsey) et le futur ''Sugar'' porté par la voix de Francesco Yates, jeune prodige canadien ayant collaboré avec Pharell Williams.

Sarah McKenzie est un trésor musical. Une voix à part, une présence incontestable, de superbes compositions et un réel talent. Il y a trois ans Sarah McKenzie participe au concours de Jazz du Festival de Jazz d'Umbria en Italie. Lauréate du concours elle s'envole à la prestigieuse Berklee School. 18 mois plus tard elle en sort diplomée et Jean-Phillipe Allard, directeur du label Impulse la signe immédiatement. L'album We Could Be Lovers est produit par Brian Bacchus (Norah Jones, Gregory Porter), composé de titres originals et standards (Cole Porter, Gershwin, Mancini, Ellington et Jerome Kern.

10 album studio de PiL (Public Image Ltd) qui fait suite à "This is PiL" paru en 2012, 1re disque du groupe en 17 ans. Avec un line-up changeant et un son unique, John Lydon a guidé le groupe depuis leur début avec "First issue" (1978) jusqu'à "That what is not" (1992). Après un hiatus de 17 ans, John Lydon a relancé PiL en 2009 avec une tournée mondiale. En 2014, le groupe est retourné au studio Wincraft de Steve Winwood dans les Cotswolds pou enregistrer ce nouvel opus.