Cet album est annoncé comme l’album le plus "abouti" de Protoje. Nous avons déjà pu découvrir sur le net, le 1er extrait de "Who Knows" avec Chronixx en featuring, qui en l’espace de quelques semaines s’est imposé comme le nouvel hymne Jamaïcain, dépassant les 4 millions de vues, s’imposant dans tous les Sounds Systems et entrant en playlist sur des radios nationales en France et en UK comme la BBC et Radio Nova. Nous retrouvons sur ce nouvel opus une bonne partie du mouvement "Roots Revival", Protoje ayant invité la crème de la crème des jeunes chanteurs Jamaicains, tels que Chronixx, Kabaka Pyramide, Jesse Royal et Savanna...

Royce Wood Junior est la nouvelle révélation Soul de cette année, marquant un très grand coup avec "The ashen tang", premier album du londonien qui a tous les attributs pour séduire. "The ashen' tag" est un mélange de Soul, RetB, post-Dubstep, Electronica ou encore Funk, c'est cette combinaison farfelue qui en fait sa richesse.

Cinq ans après "Further", Tom Rowlands et Ed Simons s'entoureront cette fois de toute une liste d'invités, notamment Beck et St. Vincent tout en gardant le son qui leur est propre et immédiatement reconnaissable. Go, premier single de ce nouvel opus en featuring avec le rappeur Q Tip a été clippé par le réalisateur Michel Gondry .

Après 3 ans de buzz, près de 300 dates partout dans le monde et deux titres sur le dernier album de Kanye West, découvrez le tout premier album de l'artiste emblématique de la nouvelle scène électro et chef de file du label Bromance. Cet album, enregistré à Atlanta, témoigne de toutes ces influences : une talentueuse association entre l'univers du hip hop et celui de la techno, en feat. avec les nouveaux talents du hip hop américain : ILoveMakonnen, Slim Thug, SD, Peewee Longway...

Le duo anglais constitué des jeunes frères prodiges Guy & Howard Lawrence, comme à son accoutumé, impressionne côté production avec des beats ciselées, un son garage-house à la fois rétro & futuriste, toujours classe, entre le uk garage et la deep house. Mais Caracal fait surtout la part belle aux vocaux, avec les featurings gorgés de soul The Week'Nd, Sam Smith, Gregory Porter, Miguel ou encore Lion Babe, pour n'en citer que quelque uns.

Fort du succès critique de "Divine travels" l'année dernière - qualifié par Jazz Magazine de "beau voyage intergénérationnel plein d'énergie créatrice" -, le saxophoniste James Brandon Lewis revient avec un nouvel album "Days off Freeman" qui, tout en laissant toujours une part importante à l'improvisation, est plus orienté groove. Après avoir exploré avec originalité les profondeurs du Gospel James Brandon Lewis s'intéresse ici aux sons de son enfance passée sur Freeman Street (à Buffalo dans l'état de New York) et nous propose une exceptionnelle rétrospective musicale fortement influencée par le hip-hop du début du début des années 1990. Pour cette vision inspirée du jazz d'hier et d'aujourd'hui, James Brandon Lewis a choisi de s'entourer ici du légendaire bassiste Jamaaladen Tacuma - qui s'est illustré en particulier avec Ornette Coleman - , le batteur Rudy Royston, le chanteur et narrateur Pearl Lewis, le rappeur Supernatural et le DJ HPrizm.

Deux sommités américaines de la guitare se rencontrent et enregistrent avec en seule ligne de mire le plaisir mutuel et la qualité musicale. Kevin Eubanks et Stanley Jordan : quoi de plus naturel que voir ces deux légendes s'associer. La première fois qu'ils se sont rencontrés, c'était il y a trente ans, au sein du club de jazz fusion " The 55 Bar ". Depuis, les deux musiciens ont fait chacun beaucoup de chemin. Kevin Eubanks, natif de Philadelphie, a d'abord écumé les clubs de Manhattan en prenant tout le monde par surprise par son talent et sa versatilité, avant d'enregistrer pour GRP Records puis pour Blue Note, et de devenir l'un des partenaires réguliers de Dave Holland (ainsi que le directeur musical du fameux "Tonight Show" de Jay Leno pendant 15 ans). Stanley Jordan, lui, s'est aussi rapidement fait remarquer pour ce toucher à nul autre pareil et cette musicalité inouïe, qui lui ont valu de graver un disque d'or pour Blue Note, " Magic Touch ", avec l'une des meilleures reprises d'un titre de Michael Jackson, " The Lady In My Life ". " On s'est retrouvé et on a décidé de tourner ensemble " se rappelle Eubanks. " Chacun enchainait un set, puis l'on se réunissait sur un titre ou deux. On s'est vite aperçus que ces moments en duo étaient ce que le public appréciait le plus ! Et un jour, lors d'une balance en avril 2013, nous avons eu la révélation : nous étions dans une église du Texas toute ornée de bois, à l'acoustique magnifique, et dès que nous nous sommes mis à jouer ensemble, tout a semblé si évident que nous avons décidé de totalement modifier le cheminement initial de nos concerts et d'accorder beaucoup de place au duo ". Jordan continue : " cet album est différent ; on peut l'écouter en se relaxant et pourtant on sent l'engagement des deux musiciens. Pour Kevin et moi, tout ce qui importe est la qualité de la musique. Nous ne sommes pas dans une compétition stérile. J'aime vraiment les vibrations de cet album ; l'atmosphère est sereine et douce. C'est à écouter avec son coeur. "

Earthly Bird est un groupe de blues sans frontières servi par quatre improvisateurs d'aujourd'hui. Il a été créé en août 2013 au Festival Meteo de Mulhouse par le saxophoniste Sébastien Coste (Rosette, Peter PanPan, Alfred Spirli, Will Guthrie) qui a réuni autour de lui : le voyageur-improvisateur basque Benat Achiary (Pedro Soler, Erwan Keravec, Bernard Lubat, Etage 34) - le guitariste incandescent Julien Desprez (Coax, Ddj, Louis Sclavis, Acapulco) - et le capital batteur Edward Perraud (Supersonic PlaySun Ra, Das Kapital). Leur hommage aux oiseaux terrestres libère une musique chargée de blues, de bruissements d ailes et de chants sauvages.

Si Lee Fields a passé plus de quatre décennies à jouer l'excellent clone de James Brown (son surnom ? Little JB !), sa carrière n'aura décollé pour le grand public qu'en 2006 lorsque sa voix rauque et prenante résonna sur le tubesque 'Jealousy' de Martin Solveig. Dans la foulée, l'album ''My World'' - loin d'être son premier - confirmait que le natif de Caroline du Nord n'était pas un second couteau mais une vraie personnalité de la scène soul contemporaine aux accents rétro. Avec Emma Jean qui parait sur l'excellent label Truth & Soul, c'est la face la plus douce que propose Lee Fields à ses fans. Dans un registre de crooner/lover, jonglant brillamment avec tous les artifices de la ballade soul, le sexagénaire funky signe un disque torride à souhait et ose même une belle relecture du Magnolia de J.J. Cale. La production soignée est d'un grand raffinement et Lee Fields n'abuse jamais gratuitement de l'élasticité de son chant. A l'arrivée, dans l'océan de sorties d'albums soul vintage, cet ''Emma Jean'' se distingue par sa classe, sa sincérité et tout simplement la beauté de la voix de son auteur.

Le 3ème volet des Opéras de Mozart dirigés par Yannick Nézet Séguin avec Rolando VillazÂon L'Enlèvement au sérail enregistré en concert à Baden-Baden, est le troisième volet du projet que Rolando VillazÂon et Yannick Nézet-Séguin consacrent aux opéras de Mozart. Ce projet reflète l'importance croissante qu'a prise le compositeur salzbourgeois dans le répertoire du ténor. Avant Don Juan et CosÁi fan tutte à Baden-Baden, il y avait déjà eu Il re pastore et Lucio Silla à Salzbourg, et il faut ajouter à cela un disque d'airs de concert de Mozart. VillazÂon y interprète Belmonte (son premier rôle allemand) aux côtés de Thomas Quasthoff, Anna Prohaska, Franz-Josef Selig, Paul Schweinester et de la très célèbre Diana Damrau qui incarne Constance à la perfection depuis sa première interprétation du rôle en 2003, dans la mise en scène révolutionnaire de l'Enlèvement par Christof Loy (Francfort).

35ème album studio de Prince.

Entre jazz et musiques du grand sud, le pianiste cubain est l'un des sorciers les plus éclectiques du village global. Dérivé de la langue yoruba d'Afrique, le nom de son nouvel opus est un clin d'oeil à la culture de son île natale ; la musique est au diapason : ballades et pièces au groove subtil, baignées dans une afro-cubanité enrichie d'un zeste d'électronique... Aussi à l'aise au Fender Rhodes que devant son piano à queue, Omar Sosa trône, telle une sentinelle de continents musicaux qui s'entrechoquent. Pour la première fois depuis "Free Roots" et "Bembon" (les deux disques qui l'ont fait connaitre en France) ce nouvel album contient plusieurs morceaux avec des voix. C'est ainsi qu'Omar, qui vit en Espagne depuis quinze ans, a travaillé plusieurs titres avec le chanteur de flamenco José « El Salao » MartÂin, ainsi que deux morceaux avec le poète-rappeur américain Kokayi.

C'est le premier album studio de Bernard Allison après un hiatus de six années ; le chanteur-guitariste fait aujourd'hui paraître son treizième opus après une carrière commencée en 1990. Le fils du légendaire guitariste de blues Luther Allison (1939-1997) est allé à bonne école puisqu'il a enrichi sa technique instrumentale aux côtés de Johnny Winter et Stevie Ray Vaughan. Son nouveau disque contient dix titres, dont deux ont été écrits par son père, et un autre par Freddie King. L'album démarre avec une chanson composée par Colin James, bien connu par sa musique " fusion " empreinte de blues, de rock et de neo-swing. Les autres titres ont été écrits par Bernard Allison lui-même ; l'homme de Chicago est satisfait du résultat : " Je voulais enregistrer un album tout au long duquel la guitare aurait un rôle véritablement proéminent. Je crois que j'ai réussi cependant à trouver le bon équilibre, avec quelques touches de Memphis Soul vintage ainsi que de Jimi Hendrix période Band of Gypsy ".