Les Pertuis (ST PIERRE D OLERON) - Les Pertuis vous conseille
Sur la couverture, une jeune fille en fleur nue dans un bain. Le cliché s'intitule "Amanda at the sauna", oeuvre d'une célèbre photographe américaine du nom de Nan Goldin. Lorsqu'on la contemple, on la trouve à la fois fascinante et troublante. Ces deux sentiments habitent le 1er roman brûlant de Timothée Stanculescu. Au coeur des Charentes dans un petit village, Justine s'apprête à passer des grandes vacances pleines d'ennui. Mais dans la chaleur étouffante de cet été infini, un drame perturbe les esprits. Océane, une camarade de lycée a disparu. Roman d'atmosphère, roman d'initiation à l'écriture de feu où une jeune fille quitte peu à peu l'enfance pour devenir, une femme pleine de rêves et de désirs. Oeuvre incandescente d'un grande justesse. Surprenant et terriblement séduisant.
Cécile - Les Pertuis
À propos
« Comme j'ai hâte, comme j'ai hâte d'arriver à cet âge où l'on n'est plus trop jeune. » Justine vit seule avec sa mère à Cressac, un village où il ne se passe jamais rien. Sauf cet été, puisqu'Océane a disparu.
Justine la connaît de vue, elles sont dans le même lycée. Elle a peut-être fugué avec un homme ? Sa disparition qui se prolonge donne à ce début d'été qui ne promettait qu'ennui une couleur trouble. Son absence réveille chez Justine une soif impérieuse de partir loin d'ici, seule ou avec un garçon - « comment font-elles, toutes les autres, pour trouver quelqu'un ? » C'est sur un homme beaucoup plus âgé qu'elle que vont se cristalliser tous ses fantasmes. Ces regards qu'il lui jette, veulent-ils dire quelque chose ? Et sa façon de lui parler, comme à une adulte ? Et puis, est-ce qu'on va enfin retrouver Océane ?
Ce premier roman est un voyage dans l'intériorité fiévreuse d'une adolescente qui refuse d'être une fille sans histoires dans une campagne sans histoires. La précision et la sensualité de l'écriture de Timothée Stanculescu restitue au plus près la vérité d'un âge qui ne transige avec rien et nous rappelle avec quelle intensité, adolescents, nous rêvions et désirions.