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Livre 2 |
Une vie heureuse
Résumé
Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu'elle a dix ans. Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au coeur de Paris, à l'exception de trois ans : de 1942 à 1945. Cet appartement, c'est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu. Les disques d'or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone. Les photos de ses cinq soeurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants. Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France. Et même les meubles qu'ont laissés les « collabos ». Ginette nous fait la visite. On traverse le temps : l'atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l'ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas. Mais Ginette, c'est la vie ! Le grand présent. « On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j'ai tout pour être heureuse ! »
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Kolinka Ginette |
2023 |
Histoire vécue |
617 |
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Livre 0 |
Petite fille qui ne savait pas haïr (La) (Mon témoignage)
Résumé
Comment grandir à Auschwitz ? C'est le terrible destin de Lidia Maksymowicz, déportée avec sa mère à l'âge de 3 ans, en décembre 1943, au camp d'Auschwitz-Birkenau. Elle échappe aux chambres à gaz pour devenir cobaye du docteur Mengele. Elle survit. À la libération du camp, sa mère disparaît dans les épouvantables marches de la mort. Confi ée à une famille polonaise, Lidia commence une nouvelle vie à l'ombre du camp abandonné qui devient parfois un terrain de jeux... Malgré les années, Lidia ne cesse d'espérer retrouver sa mère un jour. Celle-ci est bien vivante et, dans les ruines d'une Europe que déchire le rideau de fer, elle est à la recherche de sa fi lle.
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Maksymowicz Lidia |
2023 |
Histoire vécue |
589 |
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Livre 1 |
Une vie près de la terre
Résumé
Au fil des saisons, une plongée passionnante dans le quotidien d'une agricultrice, entre déboires et émerveillements
"Bienvenue dans mon quotidien à la ferme. Au fil des saisons, nous suivrons ce qui se passe dans mon verger, ce qui se passe sur l'élevage de mon compagnon Bruno. Ce que l'on fait, ce que l'on voit, ce que l'on entend, ce que l'ont sent et ressent. Ce qui est fluide, les prises de têtes, l'émerveillement et l'abattement parfois. Il sera aussi question de tout ce qui fait notre petit monde, le syndicat agricole, le conseil municipal, le bar associatif, l'organisation de la vie de famille.
Ce livre, à la fois poétique et politique, propose un pont entre notre bulle agricolo-rural et le grand public qui mange, paie des impôts, admire des paysages et rêve peut être d'un aller ou d'un retour au vert."
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Gazeau Marie |
0 |
Histoire vécue |
588 |
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Livre 1 |
Border ghosts (Carnets de route dans les territoires palestiniens)
Résumé
En 1998, je viens vivre 8 mois à côté de Bethlehem. J'ai alors 23 ans. Je travaille au théâtre national palestinien avec la compagnie Al Kasaba de Jérusalem, puis je donne des stages de théâtre à Gaza et je me vois confier la mise en scène de Carmen dans les Territoires Palestiniens, un gros projet mené par le Consulat Français. Riche de toutes ces rencontres, je rentre en France avec l'idée de revenir. J'écris un documentaire qui doit suivre des Palestiniens nés en Algérie et fraichement arrivés à Gaza avec leurs familles. Je reviens pour les repérages de ce film en juillet 2000, mais l'Intifada reprend en octobre et je ne pourrai venir tourner mon film qu'en septembre 2001. Les récits et rencontres glanés au fil de ces expériences sont consignés dans mes cahiers.
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Destremau Emmanuelle |
2020 |
Histoire vécue |
188 |
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Livre 1 |
Je suis née à Bergen-Belsen
Résumé
75 ans après la libération du camp de concentration allemand de Bergen-Belsen, ce livre réunit deux témoignages forts et inspirants. Celui d'Hélène, résistante française arrêtée, torturée puis déportée dans le camp. Et celui d'Yvonne, sa fille, née là-bas. Si Hélène est décédée, elle a laissé des écrits intenses et rares à Yvonne, aujourd'hui âgée de 75 ans. Un témoignage puissant auquel celle-ci répond en questionnant l'Histoire, en interrogeant sa propre identité, en sondant sa personnalité, en révélant aussi d'incroyables secrets familiaux. De chapitre en chapitre se noue, à travers le temps, les douleurs, l'espoir, la peur, un intense dialogue entre générations. Ce livre, bien-sûr, évoque l'horreur de l'entreprise concentrationnaire nazie. Mais, surtout, il surprend et inspire par les histoires dans l'Histoire qu'il développe. Par quel miracle certains, dans les conditions de vie inhumaines d'un camp, réussissent-ils à faire preuve de la plus grande humanité ? Quel sens des valeurs a pu pousser une mère et sa fille internées dans le même camp à offrir leur trésor - un morceau de chocolat - à Hélène lorsque celle-ci n'avait plus de forces mais était sur le point d'accoucher en cachette ? Et pourquoi Yvonne bébé ne pleura-t-elle jamais durant les six mois vécus dissimulée dans le baraquement du camp, ne poussant son premier cri qu'après la libération de celui-ci ? L'instinct de survie explique-t-il tout ? Je suis née à Bergen-Belsen révèle ce qu'il y a de plus terrible et contrasté dans l'être humain : sa barbarie comme son humanité.
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Salamon Yvonne |
2020 |
Histoire vécue |
569 |
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Livre 1 |
L'Allemand de ma mère
Résumé
Qui est le docteur Schütz, pauvre réfugié allemand, qui arrive à Paris à l'automne 1938 quand les lois du Reich nazi interdisent sa profession aux Juifs ? Raymonde, jeune pharmacienne et mère de la narratrice, lui vient en aide jusqu'à ce que, les soldats allemands occupant la moitié du pays, il révèle sa véritable identité. Cet antinazi convaincu se portera au secours de la famille juive de notre autrice. Et, malgré tout, la tragédie se noue au fin fond de la France collabo. Dans ce roman vrai, Catherine Clément, plus vive que jamais, fait souffler le grand vent de l'Histoire. Autour des vies sauvées ou perdues de ses proches, elle brosse à grands traits les mille événements du drame absolu qui se joue alors dans l'Europe entière. Tout en faisant oeuvre de mémoire, elle nous donne à lire ses pages les plus intimes
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Clément Catherine |
2023 |
Histoire vécue |
674 |
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Livre 0 |
Mon débarquement
Résumé
Au petit matin du 6 juin 1944, Léon Gautier pose un pied sur la plage de Ouistreham, en Normandie. à seulement 22 ans, il fait partie de la troupe de ces 177 Français qui ont choisi de s'engager dans le commando du légendaire commandant Kieffer pour aller libérer la France. Aujourd'hui âgé de 100 ans, Léon Gautier est le dernier survivant de cette unité d'élite. Dans ce livre, il raconte « son » Débarquement, au coeur de l'événement. Le feu, les balles, la peur, mais aussi la certitude que cette bataille épique sera décisive et la fierté de se battre pour son pays. Les années ont passé, mais le souvenir de ses frères d'armes tombés à ses côtés pour terrasser l'envahisseur est toujours très présent. Avec ses mots et une grande humilité, Léon Gautier laisse un témoignage rare et précieux sur la plus grande opération militaire de tous les temps qui a changé le cours de l'Histoire.
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Gautier Léon |
2023 |
Histoire vécue |
1716 |
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Livre 1 |
Nous, les hommes du Commando Kieffer (Récits du 6 juin 1944)
Résumé
6 juin 1944. 176 jeunes volontaires, avec à leur tête le commandant Kieffer, sont les premiers et les seuls Français à fouler les plages de Normandie. Qui sont ces jeunes hommes entraînés durement depuis des mois en Grande-Bretagne qui s'emparent du casino de Ouistreham avant de libérer la ville? Pour la première fois, certains d'entre eux se racontent. Au crépuscule de leur vie, les vétérans du Commando Kieffer livrent leurs souvenirs. Ils ont tous en commun d'avoir sacrifié leur jeunesse pour défendre leur pays. Ils ont abandonné leur métier, renoncé au confort d'un foyer, quitté leurs amis, leur famille, parents, frères et sœurs. Les uns ont traversé les mers, les autres franchi les Pyrénées pour répondre à l'appel du général de Gaulle et rejoindre l'Angleterre. Devenus commandos de la France libre, ils ont connu le baptême du feu en Normandie, surmonté leurs doutes, affronté toutes les peurs. Certains ont vu mourir leurs camarades, d'autres ont été grièvement blessés, laissés pour morts sur la plage. C'est cette expérience de la guerre, intime et souvent enfouie, que ces vieux soldats ont accepté de livrer à Stéphane Simonnet. Modèles de courage et de modestie, ces combattants, devenus héros de la Seconde Guerre mondiale, nous captivent et nous touchent. Docteur en Histoire, chercheur à l'Université de Caen et ancien directeur scientifique du Mémorial de Caen, Stéphane Simonnet a consacré sa thèse au Commando Kieffer. Auteur de plusieurs ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale, il a notamment publié Commandant Kieffer, le Français du Jour J (2012), Les 177 Français du Jour J (2014), Maquis et Maquisards, La Résistance en armes, 1942-1944 (2015), Les combats oubliés de la Libération, les poches de l'Atlantique (2015), Sur les traces du Commando Kieffer en Normandie (2017). Il est membre du Conseil scientifique de la Fondation de la France Libre et depuis 2015 à la tête d'Histo Facto, agence en charge du développement de projets muséographiques liés à la Seconde Guerre mondiale.
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Simonnet Stéphane |
2019 |
Histoire vécue |
1432 |
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Livre 2 |
Triste tigre (Prix Fémina 2023)
Résumé
J'ai voulu y croire, j'ai voulu rêver que le royaume de la littérature m'accueillerait comme n'importe lequel des orphelins qui y trouvent refuge, mais même à travers l'art, on ne peut pas sortir vainqueur de l'abjection. La littérature ne m'a pas sauvée. Je ne suis pas sauvée. Résumé : « Il disait qu’il m’aimait. Il disait que c’est pour pouvoir exprimer cet amour qu’il me faisait ce qu’il me faisait, il disait que son souhait le plus cher était que je l’aime en retour. Il disait que s’il avait commencé à s’approcher de moi de cette manière, à me toucher, me caresser c’est parce qu’il avait besoin d’un contact plus étroit avec moi, parce que je refusais de me montrer douce, parce que je ne lui disais pas que je l’aimais. Ensuite, il me punissait de mon indifférence à son égard par des actes sexuels. »
Entre 7 et 14 ans, la petite Neige est violée régulièrement par son beau-père. La famille recomposée vit dans les Alpes, dans les années 90, et mène une vie de bohème un peu marginale. En 2000, Neige et sa mère portent plainte et l’homme est condamné, au terme d’un procès, à neuf ans de réclusion. Des années plus tard, Neige Sinno livre un récit déchirant sur ce qui lui est arrivé. Sans pathos, sans plainte. Elle tente de dégoupiller littéralement ce qu’elle appelle sa « petite bombe ». Il ne s’agit pas seulement de l’histoire glaçante que le texte raconte, son histoire, une enfant soumise à des viols systématiques par un adulte qui aurait dû la protéger. Il s’agit aussi de la manière dont fonctionne ce texte, qui nous entraîne dans une réflexion sensible, intelligente, et d’une sincérité tranchante. Ce livre est un récit confession qui porte autant sur les faits et leur impossible explication que sur la possibilité de les dire, de les entendre. C’est une exploration autant sur le pouvoir que sur l’impuissance de la littérature. Pour se raconter, la narratrice doit interroger d’autres textes, d’autres histoires. Elle nous entraîne dans une relecture radicale de Lolita de Nabokov, ou de Virginia Woolf, et de nombreux autres textes sur l’inceste et le viol (Toni Morrison, Christine Angot, Virginie Despentes). Comment raconter le « monstre », « ce qui se passe dans la tête du bourreau », ne pas se contenter du point de vue de la victime ? Jusqu’à reprendre la question que le poète William Blake adressait au Tigre : « Comment Celui qui créa l’Agneau a-t-il pu te créer ? » (The Tyger). Le récit de Neige Sinno nous fait alors entrer dans la communauté de celles et ceux qui ont connu « l’autre lieu », celui de la nuit et du mal, qui ont pu s’en extraire mais qui en sont à jamais marqués, et se tiennent ainsi à la frontière des ténèbres et du jour. Nulle résilience. Aucun oubli ni pardon. Juste tenter de tenir debout, écrire son récit comme une « petite bombe artisanale qu’on fait exploser tout seul chez soi, dans l’intimité de la lecture. Elle a l’intensité et la fragilité des choses conçues dans la solitude et la colère. Elle en a aussi la folle et ridicule ambition, qui est de faire voler ce monde en éclats. »
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Sinno Neige |
2023 |
Histoire vécue |
1455 |
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Livre 1 |
Ne réveille pas les enfants
Résumé
La sœur jumelle. Puis la mère. Puis la petite fille. Puis le fils adolescent, et enfin le père. Le 24 mars 2022 une famille française se jette du septième étage de son balcon, face au lac Léman, à Montreux, en Suisse.
ôSuicide collectifö, concluent presque aussitôt les enquêteurs, malgré la présence de deux enfants mineurs. Un an plus tard, le dossier est clos. Les autorités ont posé une chape sur le ômystère de Montreuxö, un peu comme soixante ans plus tôt un cercueil fut scellé sans autre forme de procès sur le corps du grand-père des jumelles, l’écrivain Mouloud Feraoun, assassiné par l’OAS aux derniers jours de la guerre d’Algérie.
Quel scénario s’est imposé à cette famille lorsque la police a frappé à sa porte ? D’où lui vient sa ôgrande méfiance à l’égard de l’Étatö ? Pourquoi faudrait-il laisser à cette tragédie sa ôpart de mystèreö, comme l’enjoint le commissaire qui commente l’affaire ? Peut-on relier des morts par-delà les pays et les sépultures ?
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Chemin Ariane |
2023 |
Histoire vécue |
861 |
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Livre 0 |
Vie, vieillesse et mort d'une femme du peuple
Résumé
Il y a quelques années, la mère de Didier Eribon est entrée en maison de retraite. Après plusieurs mois au cours desquels elle a peu à peu perdu son autonomie physique et cognitive, Didier Eribon et ses frères ont dû se résoudre à l’installer, malgré ses réticences, dans un établissement médicalisé. Mais le choc de l’entrée en maison de retraite fut trop brutal et, quelques semaines seulement après son arrivée, elle y est décédée. Après la mort de sa mère, Didier Eribon reprend le travail d’exploration personnelle et théorique qu’il avait entrepris dans Retour à Reims après la mort de son père. Il analyse le déclin de sa mère, ce qui l’amène à réfléchir sur la vieillesse et la maladie, sur nos rapports aux personnes âgées et à la mort, mais aussi sur l’expérience du vieillissement. Il s’interroge également sur les conditions de l’accueil des personnes dépendantes. Il montre que si l’expérience du vieillissement nous est très difficile à penser, c’est parce qu’il s’agit d’une expérience-limite dans la philosophie occidentale, dont l’ensemble des concepts semblent se fonder sur une exclusion de la vieillesse. Eribon reparcourt également la vie de sa mère, et notamment les périodes où elle était femme de ménage, ouvrière puis retraitée, la saisissant dans toute sa complexité, de sa participation aux grèves à son racisme obsessionnel. Il conclut sa démarche en faisant de la vieillesse le point d’appui d’une réflexion sur la politique : comment pourraient se mobiliser des personnes qui n’ont plus de mobilité ni de capacité à prendre la parole et donc à dire « nous » ? Les personnes âgées peuvent-elles parler si personne ne parle pour elles, pour faire entendre leur voix ?
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Eribon Didier |
2023 |
Histoire vécue |
876 |
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Livre 1 |
Un signe de toi (Témoignage)
Résumé
L'expérience de la maladie et de la mort. L'expérience du deuil. Ces épreuves par lesquelles nous passons tous, un jour ou l'autre. C'est la vie qui veut ça. Des épreuves sur lesquelles, trop souvent, le silence s'abat, ajoutant aux souffrances de celles ou ceux qui les traversent.
Dans ce nouveau livre, Nathalie Marquay-Pernaut trouve les mots pour s'en libérer. Avec simplicité, une très grande sincérité et une émotion à fleur de peau, elle relate ces jours implacables qui furent ceux de la maladie de Jean-PierrePernaut, son mari, le père de ses enfants, mais aussi la personnalité télévisuelle préférée des Français. Elle fait le récit de sa mort, le 2 mars 2022, et des jours d'après, de la vie qui continue, sans lui, l'amour de sa vie. Sans lui, mais avec lui.
Car si la mort sépare les corps, elle unit les âmes. De l'au-delà, Jean-Pierre veille sur Nathalie et, régulièrement, il lui envoie des signes, les preuves de son amour infini. De cette réalité invisible, impalpable, mais ô combien présente dans sa vie, Nathalie Marquay-Pernaut nous livre un témoignage authentique et bouleversant avec, pour apostolat, d'apporter du réconfort et de prodiguer ses conseils bienveillants à ceux qui, comme elle, souffrent après un deuil.
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Marquay-Pernaut Nathalie |
2024 |
Histoire vécue |
1022 |
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Livre 1 |
On arrive dans la nuit (Récit) |
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Loridan-Ivens Marceline |
2024 |
Histoire vécue |
519 |
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Livre 1 |
Dame aux abeilles (La) (Quatre saisons d'une apicultrice (Les))
Résumé
Dans un récit qui séduira amateurs et profanes, Sue Hubbell évoque son quotidien d'apicultrice dans sa petite ferme du Missouri, où la fin d'une saison de miel marque le début de la suivante. Pendant quinze ans, à la tête de trois cents ruches, l'écrivaine a élevé des abeilles. Sa vie n'en a été, selon ses propres mots, que plus belle.
À la croisée des chemins entre l'autobiographie, le journal naturaliste et le manuel d'apiculture, l'autrice nous livre,dans une langue aussi rafraîchissante que limpide, un témoignage indispensable. Celui d'une femme heureuse, qui a su réapprendre à vivre au diapason du monde naturel. Une lecture enchantée du vivant, comme un premier pas vers la préservation...
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Hubbell Sue |
2024 |
Histoire vécue |
455 |
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Livre 0 |
16 ans, résistant
Résumé
Le lendemain de la rafle du Vel d'Hiv., le 17 juillet 1942, alors qu'il allait rentrer dans l'épicerie familiale, Robert Birenbaum, jeune Français juif de bientôt 16 ans (ses parents sont Français comme lui, bien que nés en Pologne) rencontre sa tante Dora, avenue Secrétan. C'est lui qui raconte : « Elle était jeune, trente-deux ou trente-trois ans, et très belle ; c'était ma tante préférée. Elle me raconta pourquoi mon oncle avait été arrêté et mis en prison. Il était résistant. Sur sa lancée, elle me demanda si elle pouvait avoir confiance en moi. Si je le voulais, elle pouvait me faire entrer en contact avec des jeunes juifs communistes, des résistants. Mais ce devrait être un secret entre nous deux. Jamais je ne devais dire à mes parents qu'elle avait été mon instigatrice. J'acceptais sans hésiter. Elle me fit comprendre en très peu de phrases qu'il était toujours préférable de se battre, de vivre debout et dans la dignité, et de ne pas se coucher devant l'ennemi. Elle avait comme son mari un poste de responsable au sein du MOI (Mouvement Ouvrier Immigré) et me donna tout de suite un rendez-vous avec un camarade de la Jeunesse communiste. C'est ainsi que j'entrai dans la Résistance, le 17 juillet 1942. » Le 18 juin 2023, le même Robert Birenbaum reçoit - enfin - des mains du Président Emmanuel Macron, la Légion d'honneur au Mont Valérien, après s'être recueilli dans la clairière où reposent nombre de ses camarades de résistance. 81 ans après avoir pris sans s'en rendre compte la décision la plus importante de sa vie... Le 21 février 2024, le couple Manouchian sera rapatrié au Panthéon. Les Manouchian, c'est l'Affiche rouge du nom de l'affiche placardée dans tout le pays par les nazis qui recherchaient ces résistants. Arrêtés, les 22 hommes membres de l'Affiche Rouge, ces Francs-Tireurs Partisans de la MOI, seront fusillés le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Olga Bancic, seule femme du groupe, sera décapitée le 10 mai 1944 à Stuttgart. Robert...
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Birenbaum Robert |
2024 |
Histoire vécue |
487 |