''Champagne for Gypsies'' est la suite logique du précédent volume ''Alkohol''. "Cet album dénonce la pression extrême que les Tsiganes ont connu dernièrement à travers l'Europe (expulsés de France, d'Italie, battus en Serbie, maisons brûlées en Hongrie...). Ce nouvel opus porte un toast à ceux qui ont laissé leur empreinte sur la culture populaire dans le monde entier. Toujours accompagné du Wedding and Funeral Orchestra, Goran Bregovic s'entoure des Gipsy Kings (France), de Stephan Eicher (Suisse), des nouvelles générations d'artistes comme Eugene Hütz (Gogol Bordello) d'Ukraine, USA & Brésil, Florin Salam de Roumanie ou encore la toute jeune talentueuse Selina O'Leary d'Irlande.

La recette de ce groupe originaire du Québec fonctionne en mêlant le folklore d'une musique traditionnelle à un engagement citoyen et politique (notamment pour la souveraineté du Québec).

Les musiciens de KILKASH vous emportent à travers l'imaginaire irlandais. Ces artistes normands jettent les passerelles entre tradition et modernité interprétant le répertoire venu d'Irlande avec swing, émotion et convivialité. Leur musique 100% acoustique dégage une sensibilité à fleur de peau à travers un répertoire de suites instrumentales et de chansons. THE VALLEY» est une nouvelle page qui s'inscrit dans l'histoire du groupe. La démarche d'ouverture musicale s'affirme avec des orientations nouvelles venues d’autres contrées que l'Irlande : Pays de l'Est, Amérique du nord, Québec, Bretagne. Les musiciens restent fidèles à leur démarche musicale en privilégiant le travail d'harmonie et de polyphonie vocale, qui est une image clairement identifiable du groupe KILKASH.

Ce 5ème album a été réalisé par John Parish. Rokia Troaré y a rassemblé un noyau musical malien, un contingent d'instrumentistes européens ainsi qu'un beatboxeur australien.

Pour son nouvel album intitulé ''Salem tradition'' en hommage à son premier groupe qu elle a dirigé pendant dix ans, Christine Salem a enregistré les titres qu elle interprète régulièrement en scène et deux chansons avec Moriarty. Christine Salem scande avec une voix rauque et parfaitement ensorcelée un maloya inspiré et unique mélangeant subtilement musiques de l'océan indien et rythmes africains. Le chant qui en découle est la somme de ses contradictions. Une voix très grave dans un corps de femme, des textes emportés sur des musiques en transes ou des complaintes en lamento sur des rythmes endiablés. Les onomatopées se mêlent aux accents créoles, arabes, malgaches et swahilis.